Le Royaume d'Undarosmfell
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 La règle de l'Ordre de Brimir, dite règle de Rádsvid

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MessageSujet: La règle de l'Ordre de Brimir, dite règle de Rádsvid   La règle de l'Ordre de Brimir, dite règle de Rádsvid EmptyMer 30 Mar 2011 - 11:51

La règle de l'Ordre de Brimir, dite règle de Rádsvid [1]

L'Ordre de Brimir est un ordre militaro-religieux dont les membres vivent selon une règle très stricte, la règle dite de Rádsvid, du nom du Grand Maître fondateur dudit Ordre.

Prologue

A tous ceux qui désirent servir avec courage notre souverain roi et à ceux qui veulent accomplir et qui accomplissent, avec assiduité, la très noble vertu d'obéissance à Brimir. Nous vous avertissons, vous, qui avez mené jusqu'ici prêtrise séculière, en laquelle Brimir ne fut pas mis en témoignage, mais que vous avez embrassée par faveur naine, que vous serez parmi ceux que Brimir a élus de la masse de perdition et qu'il a choisis, par son agréable pitié, pour défendre son Eglise afin que vous vous hâtiez de vous ajouter à eux perpétuellement.

Avant toute chose, que ceux qui sont piétons de Brimir choisissent une sainte conversion dans leur profession par amour de la justice, défense des pauvres, des veuves, des orphelins et de l'Eglise et ne cessent d'offrir leurs âmes à Brimir pour notre salut et pour que se répande la vraie Foi, ce qui est un plaisant sacrifice.

C'est ainsi qu'en toute joie et toute fraternité, nous nous assemblâmes à Nafarraberg, grâce aux prières de Maître Rádsvid, par qui ladite piétonnerie commençât, avec la grâce de notre Roi Álfrig, pour la fête du feu, en l'an vingt-huit de la fondation, la neuvième année depuis le commencement de ladite piétonnerie. Ensemble, nous entendîmes, de la bouche même de frère Rádsvid, comment fut établi cet ordre de piétons et, selon notre jugement, nous louâmes ce qui nous sembla profitable ; tout ce qui nous sembla superflu, nous le supprimâmes.

Et tout ce qui, dans ce concile, ne put être dit ou raconté, ou oublié, nous le laissâmes, avec sagesse, à la discrétion de notre honorable Grand Maître, Rádsvid, qui connaissait le mieux les besoins du Royaume. Tout cela, ensemble, nous l'avons approuvé. Maintenant, et parce qu'un grand nombre de frères s'assemblèrent dans ce concile et approuvèrent ce que nous avons dit, nous ne devons pas passer sous silence les véritables sentences qu'ils dirent et jugèrent.

Donc, moi, Rádsvid, par la grâce de Brimir, je méritai d'être l'humble écrivain de la présente règle, comme me le demanda le concile.

[Suit le seing du Grand Maître et de tous ceux qui étaient présents audit concile]
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MessageSujet: Re: La règle de l'Ordre de Brimir, dite règle de Rádsvid   La règle de l'Ordre de Brimir, dite règle de Rádsvid EmptyMer 30 Mar 2011 - 12:50

La formule de profession des frères de l'Ordre

A ceux qui veulent rentrer dans l'Ordre, le Grand Maître vous questionne en ces termes :

Question :
Citation :
« Renoncez-vous au siècle ? »
Réponse :
Citation :
« Je le veux. »
Q. :
Citation :
« Déclarez-vous obéissance suivant l'institution canonique et selon les préceptes du seigneur pape ? »
R. :
Citation :
« Je le veux. »
Q. :
Citation :
« Promettez-vous la conversion des moeurs ? »
R. :
Citation :
« Je le veux. »

Après, il déclare sa profession :
Citation :
« Moi, N... je veux servir avec l'aide de Brimir la règle fraternelle de l'Ordre de Brimir et de sa milice et je promets pour la vie éternelle de subir tous les jours de ma vie le joug de la règle. Et afin que je puisse tenir fermement cette promesse, je présente perpétuellement cette obéissance, en présence des frères, que je dépose de ma main sur autel qui est consacré à Brimir tout-puissant. Et, ensuite, je promets obéissance à Brimir et à cette maison, de vivre sans biens, et de tenir la chasteté suivant les préceptes du seigneur Maître de l'Ordre et de tenir la conversion des frères de la maison de la milice de Brimir ».

Ensuite il se renonce sur l'autel et, prostré, il dit :
Citation :
« Recevez-moi, Seigneur Brimir, selon votre parole et votre esprit ».
A ce moment-là les autres disent :
Citation :
« Et ne me confonds pas dans mon espérance ».
Il dit ensuite :
Citation :
« Brimir est ma lumière et le protecteur de ma vie ».
Le Grand Maître dit :
Citation :
« Et ne nous laisse pas. »

Psaumes :
Citation :
« Je lève les yeux vers toi ;
Accorde-nous Seigneur ;
Sauve ton serviteur ;
Que ma supplication vienne à ta présence, Seigneur ;
Je suis errant comme un nain dans une forêt ;
Voici qu'il est bon ;
Que le nom du Seigneur soit béni ;
Seigneur, exauce ma prière ».

Le Grand Maître dit :
Citation :
« Prions. Reçois, nous t'en prions Seigneur, ton serviteur. Éloigne de lui l'orage de ce siècle afin que tu le défendes et le sauves des instances du siècle et qu'il se réjouisse au siècle futur et que tu lui accordes la félicité.

Prions, Brimir qui garde la régularité, nous t'implorons avec bienveillance afin que par ton intercession, tu accordes la clémence à ton serviteur et que tu reçoives sa renonciation au siècle ; que tu conserves son cœur de la vanité du siècle, que tu le fasses accéder à l'amour de sa vocation et qu'il persévère dans ta grâce, pour qu'il soit rempli de la grâce que tu lui as promise et qu'il puisse exécuter sa profession pour que, par elle, il mérite d'arriver dignement aux persévérances qu'il t'a promises.
Par Brimir ! »
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MessageSujet: Re: La règle de l'Ordre de Brimir, dite règle de Rádsvid   La règle de l'Ordre de Brimir, dite règle de Rádsvid EmptyMer 30 Mar 2011 - 13:19

La vie conventuelle des frères

1. De la manière d'entendre l'office divin

Vous, qui renoncez à vos propres volontés pour être les serviteurs du souverain roi, par les armes, pour le salut de vos âmes et cela à jamais, vous devez toujours, avec un pur désir, entendre les matines et l'office divin en entier, à genou, selon les observances canoniales et les us du Grand Maître régulier de l'Ordre. Pour cela, vénérables frères, Brimir est avec vous, car vous avez promis de mépriser le monde perpétuellement pour l'amour de lui et aussi les tourments de votre corps : repus de la chair divine, pleins de commandements de notre Seigneur, nous vous disons qu'après l'office divin, personne ne doit craindre d'aller à la bataille. Soyez prêts à vaincre pour la divine couronne.

Mais si, pour les besoins de la maison et pour ceux du Royaume, chose qui adviendra souvent, un frère est envoyé hors de la maison et qu'il ne puisse entendre le service de Brimir, il doit dire pour matines quatorze patenôtres ; pour chacune des heures, sept, et pour les vêpres, neuf. Mais nous préférons qu'ils disent l'office ensemble. Pour ceux à qui il est commandé d'aller pour ces besoins et qui ne pourront entendre les heures établies pour le service de Brimir, il est précisé qu'ils n'en sont pas dispensés pour autant et qu'ils doivent rendre la dette à Dieu.

2. Des frères morts

Lorsqu'un frère passe de vie à trépas, chose que personne ne peut éviter, nous demandons de chanter la messe pour le repos de son âme et l'office doit être fait par un prêtre qui sert le souverain Grand Maître, car c'est à vous qu'il appartient d'exercer la charité. Là où se trouve le corps, tous les frères qui sont présents doivent dire cent patenôtres durant les sept jours qui suivent. Et tous les frères qui sont du commandement de cette maison doivent dire les cent patenôtres, comme il est dit ci-dessus, pour implorer la pitié de Brimir. Nous prions aussi et commandons par notre autorité pastorale, qu'un pauvre soit nourri de viande et de vin jusqu'au soixante-dixième jour en souvenir du frère mort, comme s'il était encore vivant. Toutes les autres offrandes, nous les défendons expressément.

3. De la vie commune au réfectoire

Au réfectoire, les frères doivent manger ensemble en silence afin d'entendre, au dîner et au souper, la sainte leçon lue par un frère lecteur.

Six fois par semaine, il suffit que vous mangiez de la viande. Il n'en est de même à la fête du Sacrifice de Brimir. Car si vous avez coutume de manger de la viande, vous aurez une mauvaise corruption de votre corps. Le septième jour, il sera donné deux plats de viande à tous les frères de l'Ordre, cela en l'honneur du sacrifice de Brimir. Les autres habitants de la maison, à savoir les lecteurs et acolytes, se contenteront d'un plat, et que, pour cela, ils rendent grâce à Brimir. Les autres jours de la semaine sans viandes, les frères auront deux plats ou trois, de légumes ou de soupe et nous entendons que ce soit suffisant et nous commandons que cela soit tenu, cela pour que si un frère ne mange d'un plat, il mange de l'autre.

En ce qui concerne la disposition des écuelles, que les frères mangent deux à deux afin que l'un se pourvoie de l'autre, qu'ils apprécient la vie dans l'abstinence et dans le fait de manger en commun. Il nous semble juste chose que chacun des frères ait une mesure égale de ration de vin dans son verre.

En tout temps, après le dîner et après le souper, tous les frères doivent rendre grâces à Brimir. Les restes du pain brisé seront donnés à l'aumônier pour les pauvres et le pain entier sera gardé.

4. Des grâces à rendre et du silence à tenir

Lorsque le jour s'en va et que la nuit approche, lorsque la cloche sonne ou que l'appel de la communauté est fait, ou selon l'usage de la contrée, que tous aillent aux complies. Nous demandons premièrement de prendre une collation générale, mais elle sera mise à l'arbitrage du maître. Quand un frère voudra de l'eau et quand il demandera, par miséricorde, du vin trempé, qu'il lui en soit donné raisonnablement. On doit en prendre avec mesure. Quand les frères sortent des complies, aucune permission ne doit être donnée pour parler publiquement, à moins d'une grande nécessité. Mais que chacun s'en aille sagement et en paix dans son lit. S'il a besoin de parler à son lecteur, qu'il lui dise ce qu'il a à lui dire bellement et en paix, sans mal. Mais si, par aventure, le jour n'a pas suffit à accomplir le travail et qu'il ait besoin de parler pendant les complies, pour une grande nécessité ou pour les besoins de l'Ordre ou pour l'état de la maison, nous entendons que le maître ou une partie des frères anciens qui ont à gouverner la maison après le maître, puissent parler convenablement, et nous demandons que ce soit fait de cette manière. de mal parler. Mais lorsqu'un frère connaîtra clairement que son frère a fauté, en paix et avec fraternelle pitié, qu'il soit corrigé entre eux deux en privé ; s'il ne veut rien entendre, il ajoute un autre frère et s'il méprise l'un et l'autre, qu'on le reprenne devant le chapitre. .

5. Des frères souffrants

Les frères qui sont fatigués, pour avoir veillé au plus grand bien de la maison, peuvent être dispensés des matines, après avoir demandé l'assentiment et la permission du maître ou de ceux qui sont chargés de cet office. Ils doivent, cependant, dire pour les matines quatorze patenôtres, comme il est établi ci-dessus, afin que la parole s'accorde avec le cœur. Que cette chose soit faite suivant l'arbitrage du Grand Maître et de ceux qui sont nommés à cet office. De même, nous demandons qu'aucune personne ne soit choisie entre vous, mais que chacun soit prévoyant des malades, et que celui qui est mal à l'aise rende grâces à Dieu et ne se tourmente pas, mais s'humilie pour s'affermir. De cette manière, tous les membres seront en paix. Et nous défendons que quiconque fasse abstinence sans mesure ; mais qu'il vive fermement de la vie commune.

6. Des robes et des souliers des frères

Nous demandons que toutes les robes des frères soient teintes d'une même couleur, à savoir blanche, et nous octroyons le manteau blanc à tous les frères chevaliers, en hiver comme en été. A nul autre, qui n'est pas piétons de Brimir, il n'est permis de porter le blanc manteau. A l'exemple de ces robes blanches, la blancheur sanctionne la chasteté. La chasteté est la sûreté du courage et la santé du corps, car si un frère ne promet pas la chasteté, il ne peut servir Brimir.

Que les lecteurs et acolytes n'aient pas de robe blanche, car ce serait grand dommage pour la maison. Qu'il leur soit donné des robes noires, qu'ils mettent, si l'on ne peut trouver d'autre toile, que l'on trouvera dans la province, des toiles qui seront données ou encore qui sera le plus vil, à savoir la bure.

Mais ces robes doivent être sans superflu et sans orgueil. Et si nous avons décidé qu'aucun frère n'ait de fourrure, ni de pelisse à sa robe, ni autre chose qui appartienne à l'usage du corps, ni même une couverture, nous autorisons celle d'agneau ou de mouton. De toute manière, nous ordonnons à tous que chacun ne puisse se vêtir ou se dévêtir, se chausser ou se déchausser, comme un bon lui semble. Et le drapier, ou celui qui tient sa place, se doit de pourvoir et de penser à avoir le don de Dieu en toute chose, comme il est dit : que les yeux des envieux et des mauvais ne puisse noter quelque chose sur les robes qui sont données ; quelles ne soient ni trop longues, ni trop courtes, mais qu'elles soient à la mesure de ceux qui doivent en user. Le drapier, ou celui qui tient sa place, doit les répartir suivant les besoins de chacun.

Ceux qui reçoivent des robes neuves doivent rendre les vieilles pour les donner aux lecteurs et acolytes, mais le plus souvent aux pauvres, selon ce qui semblera meilleur à celui qui tient cet office.

Nous défendons les becs et les lacets de souliers et nous défendons que quelqu'un en ait, car cette chose est connue pour être abominable et réservée aux païens.

7. Des draps de lit

Nous demandons que chacun ait des robes et le nécessaire pour le lit, suivant la prévoyance du maître. Nous entendons que cela suffise à chacun, après le sac, le coussin et la couverture. A celui à qui il en faudra en plus, nous autorisons une carpite et, en tout temps, il pourra user d'une couverture de linge, c'est-à-dire en peluche de fil. Et, en tout temps, les frères seront vêtus de chemises et de braies, de chausses et de ceintures ; dans le lieu où ils dormiront, qu'il y ait une lumière jusqu'au matin. Le drapier doit donner aux frères des habits bien taillés afin qu'ils puissent avoir bon aspect devant et derrière. De cette manière, nous ordonnons fermement qu'ils aient la barbe et la moustache sans qu'aucune superfluité de vice ne puisse être notée en leur tenue.

8. De l'armement des prêtres

Pour tous les prêtres qui servent Brimir, nous commandons d'acheter, avec loyauté, une masse d'armes lourde, une cotte de mailles, une rondache en acier et tout ce qui leur sera nécessaire pour leurs besoins. Ensuite, nous demandons aux deux parties de mettre les armes et les armures à prix et de noter le prix par écrit pour qu'il ne soit pas oublié. Que les choses nécessaires à la vie du lecteur et de l'acolyte leur soient donnés selon l'aisance de la maison et par fraternelle charité.

Nous commandons de garder proprement cet usage et de le garder fermement entre tous les autres : qu'aucun frère ne demande les armes d'un autre, ni ses armures. Il sera donc pratiqué de cette manière : si l'infirmité d'un frère ou sa faiblesse de ses armes ou de ses armures sont reconnues telles que le frère ne puisse aller à la besogne de la maison sans dommage, qu'il vienne trouver le maître et qu'il lui montre son cas en pure foi, ou à celui qui tient cette place après le maître et, qu'en vraie fraternité, il demeure à la disposition du maître ou de celui qui tient sa place.

Nous défendons totalement que les frères aient de l'or et de l'argent à leurs armes et armures. Si cela arrivait, qu'ils les mettent de côté. Mais s'il advient que de tels objets leur soit donné par charité, que l'or et l'argent soit gratté afin que la beauté resplendissante ne soit pas vue des autres, non plus que l'orgueil qu'on en peut ressentir.

Le Grand Maître peut donner à qui il veut les armes d'un autre frère ainsi que ses armures et ce qu'il voudra. Le frère à qui cette chose sera donnée, ou aura été ôtée, ne doit pas se courroucer, car sachez bien que s'il se courrouçait, il le ferait contre Dieu.

9. Des autres possessions et des dons

Qu'aucun frère ne possède rien, ni terres, ni victuailles, ni linge, ni laine, ni autre chose, hormis son sac. Qu'aucun frère n'ait de couverture, ni pour la rondache, ni pour la masse, car ce n'est d'aucun profit, ainsi nous entendons que ce soit grand dommage. Sans congé du Grand Maître ou de celui qui tient sa place, aucun frère ne doit changer une chose avec une autre, ni ne doit demander si cette chose est petite ou vile. Toutes les offrandes de toutes sortes et de quelque manière qu'elles seront faites aux frères, par l'universalité du commun concile, nous commandons de les rendre. Les serviteurs de Brimir ne peuvent prétendre à autre chose à moins que le maître, de son bon gré, ne leur donne par charité.

10. Comment doivent aller les frères

Que lorsqu'une chose sera commandée par le Grand Maître ou par celui à qui le Grand Maître en aura donné le pouvoir, qu'elle soit faite sans aucune réserve, comme si c'était Brimir qui l'avait commandée. Pour cela, nous demandons à tous les frères qui ont abandonné leur propre volonté, comme à tous ceux qui servent à terme, de ne point aller dans le Royaume ou dans la cité sans la permission du maître ou de celui qui tiendra sa place, excepté de nuit, au catacombes et aux lieux de prières qui se trouvent dans les murs de la cité.

Ainsi peuvent aller les frères et ils ne peuvent pas aller d'une autre manière, ni de jour, ni de nuit. Lorsqu'ils sont en arrêt en camp, aucun frère, ni lecteur, ni aucun acolyte ne doit aller au campement d'un autre pour le voir ou pour parler avec lui sans permission, comme il est dit ci-dessus. Nous commandons aussi, par le commun conseil de la maison et qui est ordonné par Brimir, qu'aucun frère ne combatte, ni ne se repose selon sa propre volonté, mais selon les commandements du Grand Maître auxquels tous doivent se soumettre.

Il ne convient pas à des religieux de se procurer des plaisirs, ni d'inciter son frère au courroux ou à la colère, mais d'entendre volontiers les commandements de Brimir, d'être souvent en prière et d'aller simplement et humblement, sans rire et sans parler, raisonnablement et sans hausser le ton. Et pour cela, nous commandons spécialement à tous les frères qu'on ne les voie pas dans les bois avec des arcs et des arbalètes pour chasser les bêtes, ni avec un nain qui chasse, à moins que ce ne soit pour le préserver des délits païens. Vous ne devez pas non plus aller après les chiens, ni crier, ni bavarder, pour tenter de capturer une bête sauvage.

11. Des serrures

Sans la permission du Grand Maître ou de celui qui est à sa place, aucun frère ne peut avoir de loquet, ni dans son sac, ni dans sa malle. A cela ne sont pas tenus les membres du chapitre de l'Ordre, ni même le maître. Sans autorisation du maître ou de son commandeur, un frère ne doit recevoir de lettres ni de ses parents, ni d'autres personnes ; mais lorsqu'il en aura la permission, les lettres seront lues devant lui, si cela plaît au Grand Maître ou au Commandeur.

12. Des jugements

Nous savons, pour l'avoir vu, que les persécuteurs sont sans nombre et que les gens aiment les querelles et s'efforcent de tourmenter cruellement leurs amis et les fidèles de Brimir. Aussi, par la claire sentence de notre concile, nous défendons d'écouter quelqu'un, en tout lieu, mais, par amour de la vérité, nous commandons de juger l'affaire, si l'autre partie veut accepter. Que ce même commandement soit tenu à tout jamais pour toutes choses qui vous seront dites ou enlevées.

13. Des frères malades

Aux frères malades, qu'il soit donné une fidèle garde et une grande bonté et qu'il soient bien servis. Que cela ne soit jamais oublié, car les frères qui sont malades doivent être traités en paix et avec soin : on gagne le règne du paradis si l'on fait un tel service avec foi. Nous commandons donc à l'infirmier qu'il se pourvoie soigneusement et fidèlement des choses qui sont nécessaires aux divers malades, comme les viandes qui rendent la santé, et cela selon l'aisance et le pouvoir de la maison.

14. Des frères mariés

Si des frères qui sont mariés demandent la fraternité et le bénéfice des prières de la maison, nous vous octroyons de les recevoir de la manière suivante. Qu'après leur mort ils vous donnent la part de leur bien et tout ce qui affèrera. Entre-temps, ils doivent mener une honorable vie et s'efforcer de faire du bien aux frères. Mais ils ne doivent jamais porter des robes blanches, ni les blancs manteaux ; mais si le frère meurt avant sa femme, les frères doivent prendre la part de ses biens, et l'autre part, la dame en aura jouissance pendant toute sa vie. Il ne semblerait pas juste aussi que de tels confrères habitasses dans une maison où les frères ont promis la chasteté à Dieu.

15. Des dames

La compagnie des femmes est une chose dangereuse. Que les dames, en qualité de sœurs, ne soient jamais reçues en la maison de l'Ordre de Brimir. Pour cela, très chers frères, comme il est dit ci-dessus, il ne convient pas de vous accoutumer de cet usage et que la fleur de chasteté apparaisse en tout temps entre vous. Nous croyons qu'il est une chose périlleuse à toute religion de regarder les femmes en face. Et pour cela qu'aucun d'entre vous ne présume pouvoir embrasser une femme, une veuve, une pucelle ni sa mère, ni sa sœur, ni sa tante, ni aucune autre femme.

16. Des chevaliers excommuniés

En aucune manière, un nain excommunié ne doit avoir de compagnie avec les frères de Brimir. Et cela, nous vous le défendons fermement, parce que c'est pour une chose honteuse qu'il fut excommunié. Mais s'il lui est seulement interdit d'entendre le service de Dieu, on peut bien user de relations avec lui et prendre son bien par charité, suivant la permission du commandeur.

17. Comment on doit recevoir les frères

Si un noble piéton séculier, ou tout autre nain, veut s'en aller de la masse de perdition et abandonner ce siècle et choisir la vie commune du Temple, ne vous pressez pas trop de le recevoir. Mais pour que la compagnie des frères lui soit donnée, que la règle soit lue devant lui et s'il veut obéir à ses commandements, s'il plait au maître et aux frères de le recevoir, qu'il montre sa volonté et son désir aux frères assemblés en chapitre et devant tous et qu'il fasse sa demande avec courage.

18. Des frères envoyés

Les frères qui sont envoyés à travers les diverses contrées et les diverses parties du siècle doivent s'efforcer de pratiquer les commandements de la règle selon leur pouvoir, et ils devront vivre sans reprendre des viandes ou du vin ou autre chose afin qu'ils donnent un bon témoignage à ceux qui sont dehors. Qu'ils ne faillissent en rien dans le propos de l'ordre et qu'ils donnent l'exemple des bonnes œuvres et de la sagesse. Et même chez ceux où ils séjourneront et chez celui dans la maison duquel ils hébergeront, qu'ils soient honorés de bien et de bonté. Et si cela peut se faire, que la nuit ne soit pas sans lumière dans cette maison ou s'ils guerroient ou s'ils sont en camp, afin que l'ennemi ténébreux ne leur donne raison du péché, ce dont Brimr les défende.

19. De la confiance des acolytes

32. Pour les lecteurs et les acolytes qui veulent servir Brimir, pour le salut de leur âme et à terme, venant de diverses horizon, il nous semble profitable qu'ils soient reçus en toute confiance, pour que les ennemis envieux ne les mettent en courage de se repentir, ni ne leur retirent leurs bons propos.

20. De ne pas recevoir les enfants

Celui qui voudra donner pour toujours son enfant à la religion Brimir doit le nourrir jusqu'à l'heure où il pourra porter les armes. Mais si, auparavant, le père et la mère le conduisent à la maison et font savoir aux frères ce qu'ils veulent, il est meilleur qu'ils s'en abstiennent de le recevoir tant qu'il est enfant, car il est meilleur qu'il ne se repente pas lorsqu'il atteindra la maturité. Et dès ce moment, qu'il soit mis à l'épreuve selon la prévoyance du maître et selon l'honnêteté de celui qui demande la fraternité.

21. Des vieux frères

Nous commandons par pieux égard que les vieux frères et les faibles soient honorés et soient traités selon leur faiblesse et suivant l'autorité de la règle pour les choses qui sont nécessaires à leur corps et que rien ne leur soit retenu en aucune manière. Quand un frère est si vieux qu'il ne peut plus user des armes, il doit le dire au Drapier de telle manière :
Citation :
« Beau sire, je vous prie pour Brimir que vous preniez mon équipement et que vous le donniez à un frère pour qu'il en fasse le service de la maison, car je ne peux plus faire comme il est besoin pour moi et pour la maison. »
Et le Drapier doit et peut le faire, mais toutes les fois le Drapier doit en parler au Grand Maître avant de prendre l'équipement du frère. Car ni le Drapier, ni un autre ne peut prendre l'équipement d'un frère, ni par volonté, ni contre sa volonté sans en parler au Grand Maître ou à celui qui tient sa place, de manière que l'on lui ôtât tout son équipement.

22. Du chapitre

Le maître doit connaître la sagesse des frères qui sont appelés en conseil, ainsi que le profit de leur conseil ; car nous le commandons de cette manière et non pas à tous : lorsqu'il advient qu'ils aient à traiter de choses importantes ou parler des affaires de la maison ou recevoir un frère, s'il plaît au maître, il est convenable de réunir toute la congrégation et d'entendre le conseil de tout le chapitre. Ce qui semblera plus profitable et meilleur au maître, qu'il le fasse alors.

23. Du couvent

Les prêtres, lecteurs et acolytes, frères de l'Ordre de Brimir sont appelés dans leur ensemble Couvent. Il élit le Grand Maître de l'Ordre.

24. Des excommuniés

Là où vous saurez qu'il y a des excommuniés, nous vous commandons d'y aller. Si aucun ne veut se rendre et s'ajouter à l'ordre de chevalerie des parties d'outre-mer, songez au salut éternel de leurs âmes et non seulement au profit temporel. Nous vous commandons, par cette condition de réception, qu'il aille d'abord devant le Grand Maître et qu'il fasse savoir son propos. Lorsque le Grand Maître l'aura entendu et absous, s'il aux frères de l'Ordre et si sa vie est honnête et digne de leur compagnie, s'il semble bien aux frères, qu'il soit reçu avec miséricorde. Mais s'il meurt entre-temps, à cause de la crainte et du travail dont il aura souffert, qu'il lui soit donné tous les bénéfices de la fraternité comme à l'un des frères de l'Ordre.

25. Du baptême

Nous commandons à tous les frères qu'aucun ne lève un enfant sur les fonts baptismaux et n'ait aucune vergogne à refuser les compères et les commères et que cette vergogne anime plus la gloire que le péché.

26. Des fêtes qui doivent être célébrées en la maison de Brimir

Le jour du Sacrifice de Brimir. Aucune autre fête plus petite ne doit être célébrée dans l'ordre de Brimir.
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MessageSujet: Re: La règle de l'Ordre de Brimir, dite règle de Rádsvid   La règle de l'Ordre de Brimir, dite règle de Rádsvid EmptyMer 30 Mar 2011 - 17:18

De la justice de la maison

27. Des fautes

Si un frère fait une faute, en parlant ou en toute autre manière, il doit, de son propre gré, montrer la faute au maître et il doit le faire avec pur courage de satisfaction. S'il n'est pas coutumier de faire des fautes, il en aura une légère pénitence, mais si la faute est trop grave, qu'il se retire de la compagnie des frères, qu'il ne mange, ni ne boive à aucune table, mais seul, et qu'il soit soumis au pardon et au jugement du maître et des frères afin qu'il soit pur au jour du dernier jugement.

Avant toute chose, nous devons prévoir qu'un frère, puissant ou non, fort ou faible, qui ne veut pas s'amender petit à petit, s'humilier ou défendre sa faute, ne demeure pas sans discipline. S'il veut s'amender, qu'il soit mis à la plus petite peine. Mais s'il refuse de se plier à de petites admonestations et si malgré les prières faites pour lui à Brimir, il ne s'amende pas et s'enorgueillit de plus en plus, qu'il soit ôté de l'Ordre.

Aussitôt le Grand Maître ou le Commandeur doit assembler les frères et tenir le Chapitre, pour juger de telle ou telle faute, de la mise aux fers, de la perte de l'habit voire de la maison.

28. Des pénitences

La première est de perdre la maison, dont Brimir garde chacun. La seconde, de perdre l'habit, dont Brimir garde chacun. La troisième, quand on laisse l'habit pour Brimir à un frère, s'il est à trois jours entiers tant que Brimir et les frères le relaxent et fassent merci d'un des jours ; et il doit être mis aussitôt en pénitence, s'il n'est sans répit. Et s'il est triste le Prieur peut lui donner du manger de l'infirmerie. Et s'il est malade, qu'il convienne d'aller à l'infirmerie, il doit montrer sa maladie à l'aumônier et il doit le montrer au maître ou à celui qui tient cet office. Et s'il en doit demander aux frères et si les frères s'accordent au levé, qu'il soit levé de par Dieu ; et s'ils ne s'accordent pas au levé, il leur doit demander s'ils s'accordent qu'il soit mis à l'infirmerie et ils doivent s'accorder si le frère en a besoin, et de suite il doit entrer à l'infirmerie. Et dès qu'il sera guéri il doit retourner à sa pénitence sans parler aux frères. Et sachez que, tout ainsi, celui qui est en pénitence il doit être levé par l'égard des frères, il doit entrer à l'infirmerie par l'égard des frères, s'il est malade, tant comme il est en sa pénitence, selon les usages de la maison.

29. La perte de la maison :
  • La première chose par laquelle les frères de l'Ordre perdent la maison est la simonie, qui se fait par un don ou par une promesse à un frère de l'Ordre ou à un autre qui puisse l'aider à entrer dans l'Ordre de Brimir.
  • La seconde chose est si un frère dévoile son Chapitre à un frère de l'Ordre qui n'y ait été, ou à un autre nain ou étranger.
  • La troisième chose est celui qui tue ou fait tuer un nain.
  • La quatrième chose est le larcin, qui est entendu de plusieurs manières.
  • La cinquième chose est celui qui sort de la Commanderie ou d'une maison fermée par un autre lieu hors de la porte.
  • La sixième chose est de faire une chose commune ; car elle est faite par deux frères.
  • La septième chose est celui qui laisse la maison et s'en va chez les ennemis.
  • La huitième chose est l'hérésie, ou qui va à l'encontre de la loi du Royaume ou de Brimir.
  • La neuvième chose est si un frère laisse son gonfanon et fuit par peur des ennemis.

30. La perte de l'habit
  • La première chose est si un frère refuse le commandement de la maison.
  • La seconde est si un frère met la main, avec colère et courroux, sur un autre frère.
  • La troisième chose est si un frère bat un nain.
  • La quatrième chose est si un frère est en possession d'une femme.
  • La cinquième chose est si un frère met une chose sur un autre frère dont il puisse perdre la maison.
  • La sixième chose est si un frère dit un mensonge sur lui-même pour avoir le congé de la maison.
  • La septième chose est si un frère demande congé en Chapitre d'aller sauver son âme dans un autre Ordre.
  • La huitième chose est si un frère disait qu'il veut s'en aller aux ennemis.
  • La neuvième chose est si un frère de l'Ordre de Brimir qui porte le gonfanon dans le combat, qu'il le baisse pour raison de frapper et qu'il advient des dommages.
  • La dixième chose est si un frère qui est au combat point sans congé et qu'il advienne un dommage.
  • La onzième chose est si un frère refuse à un autre frère, allant ou venant, le pain et l'eau de la maison.
  • La douzième chose est si un frère donne l'habit de la maison à un homme à qui il ne doit pas le donner.
  • La treizième chose est si un frère prend quelque chose d'un homme du siècle pour qu'il l'aide à être frère de l'Ordre.
  • La quatorzième chose est si un frère brise la bulle du maître ou de celui qui est à sa place, sans congé de celui qui peut le donner.
  • La quinzième chose est si un frère brise une serrure sans congé de celui qui peut le donner et s'il advient un dommage.
  • La seizième chose est si un frère de l'Ordre donne les aumônes de la maison à un homme du siècle ou à un autre frère du Temple sans congé de celui qui peut les donner.
  • La dix-septième chose est si un frère prête une chose de la maison sans congé de celui qui peut le faire, de manière que la maison la perde.
  • La dix-huitième chose est qu'il mette des choses d'autrui avec celles de la maison.
  • La dix-neuvième chose est si un frère dit, en connaissance, que l'avoir d'autrui sont de la maison et qu'ils ne le sont pas, et qu'il est prouvé qu'il le fait ou par malice, ou par convoitise.
  • La vingtième chose est si un frère tue, ou blesse ou perd un esclave par sa faute.
  • La vingt et unième est si un frère tue, blesse une bête ou la perd par sa faute.
  • La vingt-deuxième chose est si un frère chasse et qu'il advienne un dommage.
  • La vingt-troisième chose est si un frère essaye des armures et qu'il advienne un dommage.
  • La vingt-quatrième chose est si un frère fait une maison neuve en pierre ou en chaux sans congé du maître ou du Trésorier.
  • La vingt-cinquième chose est si un frère du Temple fait le dommage de la maison en conscience ou par sa faute.
  • La vingt-sixième chose est si un frère passe la porte avec l'intention de laisser la maison et qu'il se repente.
  • La vingt-septième chose est si un frère rend son habit par sa volonté ou le jette à terre par courroux et ne veuille le reprendre malgré les prières et les demandes qu'on lui fait, et que les autres frères le ramassent avant lui.

Et lorsque l'on considère l'habit à un frère, on le tient pris aussi comme il est dit dans la maison ; et si l'on prend l'habit à un frère, il est quitte de toutes les pénitences qu'il avait à faire. Et quand on prend l'habit à un frère et qu'on le met aux fers, il doit héberger et manger à la maison de l'aumônier et n'est pas tenu de venir au moutier ; mais il doit dire les heures et doit travailler avec les esclaves. Et s'il mourait durant sa pénitence on doit lui faire le service des frères. Et un frère qui n'a pas le pouvoir de faire frère, n'a pas le pouvoir d'ôter l'habit sans congé de celui qui peut le donner.
Les égards

31. Des égards

La première faute est de perdre la maison, ou s'il y a des choses dont on peut mettre aux fers et en prison perpétuelle.
La seconde chose concerne l'habit ; et les choses par lesquelles on peut mettre aux fers.
La troisième chose est quand un homme laisse l'habit pour Dieu à un frère, celui-ci est à trois jours tant que Dieu et les frères ne le relaxent, et il doit être mis en sa pénitence sans répit.
La quatrième chose est de deux jours ou de trois la première semaine.
La cinquième chose est de deux jours sans plus.
La sixième est d'un jour sans plus.
La septième est au cinquième jour et à la discipline.
La huitième est quand un homme met un frère en répit devant le maître ou devant les prud'hommes de la maison pour être assigné de choses dont les frères ne sont pas certains.
La neuvième est quand on remet le frère au frère Prieur.
La dixième est quand on met un frère en paix.
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MessageSujet: Re: La règle de l'Ordre de Brimir, dite règle de Rádsvid   La règle de l'Ordre de Brimir, dite règle de Rádsvid EmptyMer 30 Mar 2011 - 17:20

De l'élection du Grand Maître de l'Ordre de Brimir

32. Lorsque le Grand Maître de l'Ordre de Brimir trépasse, dans le Royaume ou dans une terre étrangère, et que le Commandeur soit présent, il prend la place du Grand Maître et doit tenir le Chapitre pour l'office de l'Ordre, qu'il tient jusqu'à ce le Couvent ait élu le Grand Maître parmi les anciens du Chapitre. Il doit assembler tout le Chapitre et doit demander à tout le Couvent et à toutes les bonnes gens, qu'ils assistent aux obsèques et à l'enterrement avec grand honneur dans les Catacombes.

33. Et tous les frères qui sont présents doivent dire dans les sept jours deux cents vingt-et-un patenôtres. Et cent pauvres doivent être nourris, pour son âme, au dîner et au souper. Ensuite, on doit partager son équipement, comme tout autre frère du couvent, sauf la robe de son corps et de son coucher qui doivent venir entre les mains du Prieur et doit être donnée entièrement, pour Brimir, aux malades, comme il faisait de ses vieilles robes lorsqu'il en prenait de neuves.

34. Et après, le Commandeur doit faire savoir le trépas du Grand Maître, le plus tôt qu'il pourra, à tout le Couvent, qu'ils viennent au jour fixé conseiller la maison et élire le Grand Maître. Et si cela peut être sans dommage pour la maison, l'élection du Maître doit être célébré à Nafarraberg, dans le Royaume. Car là est la tête de la maison et la souveraine province de tout l'Ordre.

35. Le Commandeur doit se retirer à part avec le Chapitre, si faire se peut, à moins qu'ils en soient empêchés canoniquement, pour traiter du temps et du jour où ils pourront s'assembler convenablement pour faire l'élection.

36. Et à partir de ce jour, le Commandeur doit porter le sceau du Grand Maître et faire tous les commandements de la maison à la place du Grand maître jusqu'à l'heure où Brimir aura pourvu la maison d'un Grand Maître. Et il doit être obéi comme si le Grand Maître vivait.

37. Le jour de l'élection étant venu, le Couvent doit se réunir au lieu indiqué, selon ce que bon leur semblera. Et, après les matines du jour où l'élection doit se faire, le Commandeur doit convoquer le Chapitre et non pas tous les frères, et, par conseil, ils doivent mettre, hors d'eux, deux ou trois prud'hommes de la maison et plus si besoin est, qui sont frères et des plus connus. On doit leur commander qu'ils aillent hors du conseil, et ils doivent obéir.

38. Et après, le Commandeur leur fait sa demande et celui sur qui s'accordera tout le Chapitre ou la plus grande partie, celui-là sera le Doyen de l'élection. Après, il doit les rappeler et à celui qui aura été élu, il doit faire savoir qu'il est fait Commandeur de l'élection de par Brimir. Et celui qui a été élu doit être tel qu'il soit connu de tous les frères et qu'il ne suscite pas de divisions.

39. Après les matines du jour de l'élection, qu'ils puissent veiller Brimir et prier jusqu'au jour. A ce moment, le frère Doyen de l'élection doit aller au Grand Temple ou à la chapelle pour Dieu et prier qu'il les dirige et les conseille, qu'ils puissent parfaitement et selon sa volonté accomplir l'office et le commandement qui leur est fait. Et chacun doit dire ses heures pour lui et ils ne doivent parler à aucun autre frère, ni un autre frère à eux ; ni s'assembler si ce n'est que pour parler de cette affaire, qu'ils ont à traiter. Et ils doivent toute la nuit demeurer en oraison et traiter de l'affaire de l'élection, et tous les autres frères du Chapitre ne peuvent s'en aller, et ceux qui sont malades peuvent se reposer dans leur lit et prier Brimir qu'il conseille la maison ; et les autres frères sains, selon la force de leur corps, doivent être en oraison et en prières jusqu'au jour.

40. La prime sonnée et les frères venus entendre prime et chanter la messe avec grande dévotion, et après avoir entendu tierce et midi, qu'ils entrent en paix et humblement en Couvent. Et après le sermon entendu et la prière faite selon la coutume de l'Ordre, le Commandeur doit prier les frères et leur demander qu'ils appellent sur eux la grâce de Brimir, par laquelle ils pourront avoir tel Grand Maître par qui la maison soit conseillée, et qui serve la maison comme cela est établi et ordonné. Et tous les frères doivent s'agenouiller à terre et faire et dire les oraisons comme il leur aura été enseigné.

41. Et après, le Commandeur doit faire venir le Doyen de l'élection, devant lui et devant tout le Couvent, et doit lui commander, en vertu de l'obéissance, l'office qui est dit ci-dessus, que toute étude et toute entente soient d'élire leurs compagnons qui seront avec eux pour cet office. Et il doit encore leur commander que ni par grâce, ni par haine, ni par amour mais seulement en voyant Dieu devant leurs yeux, ils élisent tels compagnons suivant leur bon sens, lesquels s'entendent pour la paix de la maison comme il est dit ci-dessus et ils doivent sortir du chapitre.

42. Et ce frère Doyen de l'élection doit élire deux autres frères, et il seront deux. Et ces deux doivent élire quatre autres frères et ils seront sept. Et parmi ces sept frères, il doit y avoir quatre acolytes, deux lecteurs, et le prêtre Doyen de l'élection.

43. Et après, tous les sept électeurs doivent entrer devant le Commandeur et devant les frères et le Doyen de l'élection doit demander à l'ensemble des frères et au Commandeur, qu'ils prient Brimir pour eux, car ils sont chargés d'une grande chose. Et aussitôt tous les frères, ensemble, doivent se jeter à terre en oraison et prier Brimir et le Grand Maître par qui la maison prit commencement afin qu'ils les conseillent et leur donnent un Grand Maître tel qu'ils en ont besoin pour la maison.

44. Après, tous les sept doivent se redresser devant le Commandeur, et il doit leur commander, et chacun pour soi, qu'en cet office où ils sont nommés, ils aient Brimir devant leurs yeux et qu'ils n'écoutent rien d'autre que l'honneur et le profit de la maison. Et la personne qui leur semblera la plus profitable à tous et à la plus grande partie, ils la mettront en cette place qui est celle du Grand Maître, qu'elle n'ait aucune haine et nulle malveillance. Et celui qui ne leur semblera pas le plus profitable à tous ou à la plus grande partie, pour aucune grâce, ni pour aucun amour, qu'ils ne l'appellent, ni ne l'élisent à tenir une si grande place que celle de la maîtrise.

45. Et que ce commandement soit fait de cette manière à tous les sept électeurs devant tout le Chapitre par le Commandeur :
Citation :
« Nous conjurons de par Brimir et par tout le Chapitre, en vertu de l'obéissance, pour la peine de la grâce de Brimir, si en telle manière comme vous devez aller en cette élection, vous soyez tenus de rendre compte et raison devant la face de Brimir que, vous, tels frères de l'Ordre, élisiez celui qui vous semblera le plus digne et le plus profitable et le plus commun à tous les frères, à la maison et qu'il soit de grande renommée.

46. Et le Doyen de l'élection doit prier le Commandeur et tous les frères qu'ils prient Brimir pour eux, afin qu'il les conseille. Et tous les sept frères électeurs sortiront ensemble du Chapitre et iront dans un lieu qui leur semblera convenable pour faire l'élection.

47. Là ils commenceront à traiter de l'élection et à nommer des personnes, celles qu'il leur semblera profitable d'élire pour Grand Maître. Premièrement, les personnes des frères qui furent jadis membres du Chapitre. Et s'il arrive que Brimir veuille souffrir qu'il soit trouvé profitable à tel de tenir cette place, et que d'un commun accord entre les sept ou dans la plus grande partie, celui-ci soit élu Grand Maître de l'Ordre de Brimir. Mais s'il advenait, chose plus profitable, que la personne soit trouvée dans les membres du Chapitre précédent et qu'il y ait l'accord des sept ou de la plus grande partie, que celui-ci soit élu Grand Maître de l'Ordre de Brimir.

48. Et s'il advenait que les treize frères soient divisés en trois ou en quatre parties et qu'ils ne s'accordent pas, ce dont Dieu les protège, le commandeur de l'élection, avec un des autres prud'hommes, doit venir en chapitre devant le commandeur et devant tous les frères et doit leur demander d'être en oraisons et en prières et qu'ils les adressent à Dieu et que Dieu les protège d'avoir une parole qui les mette en discorde. Et ces prières doivent être faites plusieurs fois à la demande des électeurs. Et tous les frères doivent s'agenouiller et s'abaisser à terre, et prier la grâce du Saint-Esprit pour qu'il les conseille et qu'ils puissent élire un maître. Après ils doivent retourner avec leurs compagnons au lieu où on fait l'élection.

49. Et s'il advenait une chose par laquelle ils puissent s'accorder pour élire une personne, est Grand Maître celui sur qui est l'accord commun de la plus grande partie. Il est nommé et élu. Et celui qui est ainsi élu par l'ensemble, et qu'il est au chapitre avec les autres frères, les sept électeurs doivent venir devant le Commandeur et devant tous les autres frères du Couvent.

50. Et le Doyen de l'élection doit dire à tous les frères en son nom et pour l'ensemble de ses compagnons :
Citation :
« Beaux seigneurs, rendez grâce et merci à Notre Seigneur Brimir, que nous nous sommes accordés ensemble. Et si nous avons, de par Brimir, élu par vos commandements le Grand Maître de l'Ordre de Brimir, soyez apaisés de ce que nous avons fait ».
Et ils doivent dire tous ensemble et chacun pour soi :
Citation :
« Oui, de par Brimir ».
« Et lui promettez-vous de tenir obéissance tous les jours de sa vie? »
Et ils doivent répondre :
Citation :
« Oui, de par Brimir ».
Après, le Commandeur doit lui faire la demande en cette forme :
Citation :
« Commandeur, si Brimir et nous t'avons élu pour Grand Maître de l'Ordre de Brimir, promets-tu d'être obéissant tous les jours de ta vie au Couvent et de tenir les bonnes coutumes de la maison et les bons usages ? »
Et il doit répondre :
Citation :
« Oui, s'il plaît à Brimir »
.
Et cette demande doit être faite par les membres de l'ancien Chapitre.
Et si la personne qui est élue est présente, il doit venir lui parler de cette manière et le nommer par son nom et dire :
Citation :
« Et nous, au nom de Brimir, nous avons élu un maître et vous élisons, frère N... »
Le Doyen de l'élection doit dire aux frères :
Citation :
« Beaux seigneurs frères, rendez grâce à Brimir, voyez ici notre Grand Maître. »
.
Et ensuite les frères doivent commencer un "Nous te louons Seigneur". Et les frères doivent aussitôt se lever et prendre le maître en grande dévotion et en grande joie et le porter entre leurs bras à la chapelle et, devant l'autel, l'offrir à Brimir, qui l'a pourvu au gouvernement de la maison. Et il doit être à genoux devant l'autel tant que l'oraison dure. Et les frères chapelains doivent dire :
Citation :
« Notre Père ... et ne nous induis pas à la tentation
Mais délivre-nous du mal
Sauve ton serviteur
Brimir, j'espère en toi
Envoie-lui, Seigneur, l'aide de ton sanctuaire
Et de Sion qu'il les soutienne
Qu'il soit seigneur à l'abri de la tour fortifiée
A la face de l'ennemi
Seigneur, écoutez ma prière
Et que mon cri parvienne vers toi
Le Seigneur soit avec vous
Prions.
Seigneur Dieu tout-puissant, prends pitié de ton familier et dirige-le selon ta clémence dans la voie du salut éternel, afin que, toi donnant, il veuille t'être agréable et qu'il accomplisse la totale vertu, par le Seigneur ... »

51. Toutes les choses qui ont été dites et rapportées entre les frères électeurs, doivent être tenues en secret et scellées comme le chapitre ; car grand scandale et grande haine en pourraient sortir, à qui souffrirait de rapporter les paroles qui ont été dites et rapportées entre les frères.
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MessageSujet: De la hiérarchie de l'Ordre   La règle de l'Ordre de Brimir, dite règle de Rádsvid EmptyMer 30 Mar 2011 - 18:18

Des dignitaires du Chapitre

52. Le Commandeur

Le Commandeur doit avoir un prêtre et deux lecteurs et trois acolytes pour compagnon. Il peut tous les mener avec lui. Et il doit porter la même boule que le maître. Le Commandeur porte un gonfanon et une tente ronde comme le maître, et en tous les lieux où le maître n'est pas, il le remplace. Quand il marche, il doit avoir les mêmes provisions que le maître. Et en tous lieux où le maître est absent, tous les frères du Couvent sont au commandement du Commandeur.

53. Du Drapier

Le drapier du couvent doit avoir quatre bêtes de sommes, deux lecteurs, un nain de peine, un aiguiller, une grebeleure avec ses écuyers, et une autre avec ses tailleurs de parements et l'équipement de la parementerie qui doivent être portés par les nains de peine ainsi que son aiguiller. Le drapier doit donner aux frères ce qui est nécessaire pour se vêtir et pour dormir, comme il affaire à sa charge, sauf les tapis de laine des lits. Lorsque les robes viennent d'outre-mont, le drapier doit être là pour défaire les paquets, et tous les présents qui viennent aux frères du couvent, il doit les prendre et les mener là où ils doivent être. Et il doit prendre garde que les frères soient habillés honnêtement, et si un ne l'est pas, il peut lui commander et il doit obéir ; car après le Grand Maître et le Commandeur, le Drapier a une place supérieure à tout autre frère.

Le drapier doit prendre garde qu'aucun frère n'ait surabondance ou possède une chose qu'il ne doit ; qu'il les fasse laisser ou rendre là où ils le doivent, car tous les frères doivent être contre celui qui fait ou dit des choses fausses. Le drapier doit prendre du frère, quand on le fait frère, toute la robe, sauf si elle est de vair ou d'écarlate ; et s'il donne de l'or ou de l'argent ou de la monnaie à la maison, s'ils valent jusqu'à dix pièces d'or, ils doivent rester à la draperie et le surplus va au Commandeur.

54. Du Gonfanonier

Le gonfanonier garde le gonfanon baussant de l'Ordre. Tous les lecteurs de la maison sont en son commandement en tous lieux où il est, et il doit les tenir et les prendre en confiance, et il doit leur donner les statuts de la maison ainsi que les choses par lesquelles ils peuvent perdre la maison, être mis aux fers et fustigés, et se faire payer quand ils ont fini leur terme. Si besoin est, il prendra la justice de ceux qui se seront rendus coupables en la manière qu'il est établi dans la maison, et il doit leur donner les biens de subsistance. Les grenetiers et les sentinelles sont à son commandement.

En camp, le gonfanonier doit les mener et ramener en escadron, un gonfanon baussant en tête de l'escadron. Et en tous les lieux où les écuyers et les frères mangent en couvent, le gonfanonier doit garder les tables ; et si les frères sont en campagne et que les écuvers prennent livraison, il ne doit pas intervenir.

Quand le couvent marche en échelles, le gonfanonier doit aller devant le gonfanon et il doit le faire porter par un lecteur ou une sentinelle et il doit conduire les échelles de la manière que le Commandeur le commandera. Et quand il est en guerre et que les frères vont en bataille, un lecteur doit porter le gonfanon, et le gonfanonier doit faire aller les lecteur en bataille. Et si le Commandeur et les frères poignent, les lecteurs qui mènent les mules à droite doivent poindre après leur seigneur et les autres doivent doivent les rejoindre avec le gonfanonier. Et il doit avoir un gonfanon ployé sur sa lance ; et quand le Commandeur point, il doit faire mettre les lecteurs en bataille et déployer le gonfanon ; et il doit aller après ceux qui poignent, au mieux et au plut tôt et le plus en ordre qu'il pourra, ou au mieux qu'il lui semblera.

55. De l'Infirmier

Le frère infirmier doit faire préparer des viandes pour les frères qui se reposent à l'infirmerie et suivant ce que chacun demandera, il peut les trouver dans la maison ou les acheter en ville, et de même s'ils demandent des sirops. Et l'infirmier peut leur donner congé de la saignée et de faire tondre leur tête. Mais pour raser leur barbe, pour couper des peaux mortes ou pour prendre des médicaments, il doit prendre le congé du maître ou de celui qui est à sa place.

Le Commandeur doit trouver pour le frère infirmier ce qui sera nécessaire à la table de l'infirmerie, et pour l'infirmerie là où les frères se reposent, il doit mettre à son commandement la cave, la grande cuisine, le four, la porcherie, le poulailler et le jardin. Si le commandeur ne peut le faire, il doit donner au frère infirmier l'argent nécessaire pour ce dont il a besoin à l'infirmerie.

Lorsque les frères sortent de l'infirmerie, ils doivent d'abord aller au Grand Temple pour entendre la messe et le service de Brimir et après ils peuvent aller manger trois fois à l'infirmerie ; puis ils peuvent sortir, s'ils sont guéris, de telle manière qu'ils puissent entendre toutes les heures. Et puis ils doivent manger à la table de l'infirmerie jusqu'à ce qu'ils puissent manger avec sûreté le repas du couvent. Le Commandeur ou le Grand Maître doivent trouver un médecin au frère malade pour qu'il les visite et pour leur donner le conseil de leur maladie.

Tous les frères qui ne peuvent entendre les heures, ni aller au moutier à cause de leur maladie, doivent aller dormir à l'infirmerie. Mais il est une bonne chose, qu'ils se soient d'abord confessés et qu'ils aient communié et qu'ils prient le chapelain de leur administrer l'extrême-onction, si besoin est. Seul le maître peut se reposer dans sa chambre, s'il est malade. Et chaque frère, quand il est malade, peut manger trois fois dans son lit, s'il le veut : c'est à savoir le jour où il ne peut aller au moutier pour sa maladie, le lendemain jusqu'à vêpres ; il doit entrer à l'infirmerie, s'il n'est guéri. Mais aux frères qui sont malades de dysenterie, ou qui ont une mauvaise blessure, ou qui vomissent ou qui sont atteints de frénésie ou d'autre maladie que les autres frères ne peuvent souffrir, à ceux-là, on doit donner une chambre au plus près de l'infirmerie, jusqu'à ce qu'ils soient guéris et que les autres frères puissent les supporter.

56. Du Trésorier

Le Trésorier doit avoir cinq bêtes de sommes, et autant de frères acolytes. Et, en tous les lieux où ils sont, ils sont à la place du Grand Maître, si le Grand Maître n'y est. Et il doit avoir une tente ronde et un gonfanon baussant, et un prêtre pour compagnon. Ils doivent avoir la même prébende d'orge que le Grand Maître. Et toutes les personnes qui ont domicile dans la Commanderie sont à son commandement, soit avec des armes, soit sans armes. Et ils peuvent tenir Chapitre, si le maître n'y est, jusqu'à son retour.

Et le Trésorier doit garnir la Commanderie avec du cuir, du blé, du vin, du fer, de l'acier et des acolytes pour garder les portes.

Le Trésorier ne doit pas faire augmenter ou de diminuer la ration d'orge, ni mettre les bêtes de sommes des frères au haras s'ils n'en ont commandement du Grand Maître, et s'il n'y est pas, ils peuvent le faire par le Chapitre.

Et ce Trésorier, s'il le veut, verra le trésor de la Commanderie. Et ce Trésorier peut donner des bêtes, des robes et tout ce qu'il est dit du Commandeur, pour le profit de la maison. Et tous les jours qu'ils sont en la Commanderie de Brimir, il doit nourrir trois pauvres pour Brimir, de la viande des frères. Et ce Trésorier ne peut donner asile à un nain s'il n'en n'a reçu ordre du Grand Maître. Et quand le Trésorier va en la terre étrangère, il peut mener le Prieur et porter la chapelle.

57. Du Prieur

Le Prieur célèbre les messes dans le Grand Temple. Il dirige le ministère du culte et est le chapelain personnel du Grand Maître.
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MessageSujet: Re: La règle de l'Ordre de Brimir, dite règle de Rádsvid   La règle de l'Ordre de Brimir, dite règle de Rádsvid EmptyMer 30 Mar 2011 - 18:52

L'Ordre de Brimir en campagne

58. Comment les frères doivent prendre herbage

Quand l'Ordre prend l'herbage, les frères doivent héberger autour de la chapelle et hors des cordes, chacun venant à sa route ; et ceux qui sont hors des cordes doivent tendre leur grebeleure dehors et mettre leur équipement dedans ; et chaque frère peut prendre place pour toute la compagnie. Aucun frère ne doit prendre place tant que ce cri n'a pas été lancé :
Citation :
« Hébergez-vous, seigneurs frères, de par Brimir ! »
Jusqu'à ce que le Grand Maître, le Commandeur ou un autre membre du Chapitre ait pris place.

Aucun frère ne doit agir sans congé, tant qu'il n'entend pas le cri du commandement. Si le cri est poussé en campagne, ceux qui sont près du cri doivent aller avec leur rondache et avec leur masse, et les autres frères doivent aller à la chapelle pour entendre le commandement que l'on fera. Et si le cri est poussé hors du campement, ils ne doivent aller sans congé pour les bêtes dévorantes.

59. Comment les frères vont dans la troupe

Quand le Couvent va marcher, les frères ne doivent pas faire les paquets, ni bouger de leur place, sauf si le Commandeur le fait crier ou s'il le commande. Et si un frère veut parler au Commandeur, il doit y aller quand il aura parlé, il doit retourner à sa place ; et il ne doit pas aller ailleurs que sa place, avant que l'on ait dit de marcher, tant que dure le campement de ses compagnons.

Quand le Commandeur fait crier l'ordre de marcher, les frères doivent regarder leurs places, que rien de leur équipement ne reste, puis ils doivent aller en route bellement, au pas, leurs lecteur près d'eux, et se mettre dans la troupe s'ils trouvent une place vide pour eux et leur équipement et s'il n'y a pas de place, ils peuvent bien la demander à un frère qui l'aura prise, et il lui donnera s'il veut, et s'il ne veut pas, il ne lui donnera pas. Et quand ils ont pris la route, chaque frère doit mettre son lecteur et son équipement devant lui. Et s'il fait nuit, qu'il y ait le silence, si ce n'est pour un besoin profitable. Puis ils doivent aller bellement et en paix dans la troupe jusqu'au lendemain qu'ils aient entendu prime ou qu'ils aient dit prime, de la même manière qu'il est établi dans la maison, et ainsi tant que dure le campement. Le frère qui a pris la troupe, peut la donner à un autre frère qui ne l'aura pas prise et personne ne peut la donner devant ou derrière lui et puis ces deux frères, ou un autre qui l'aurait donnée ou prise de cette manière, ne pourraient pas la donner ni avant ni après.

Et si deux frères veulent parler de l'un à l'autre, le premier doit venir en arrière, de manière que leur équipement soit devant eux, et quand ils auront parlé, chacun doit retourner à sa troupe. Et si un frère marche sur le côté de la troupe pour son affaire, il doit aller et venir sous le vent ; car s'il allait sur le vent, la poussière ferait mal et ennui à la troupe. Et s'il advenait qu'un frère ne puisse ou ne sût venir à la troupe, un des frères doit le mettre devant lui tant qu'il est jour, et il doit retourner dans sa troupe au plus beau et au plus tôt qu'il pourra. Il en est dit ainsi des lecteurs. Et aucun frère ne doit marcher au côté de la route, ni deux, ni trois, ni quatre ni plus pour se divertir ou pour parler. Ils doivent aller ainsi près de leur équipement et tenir chacun sa troupe bellement et en paix.

Aucun frère ne doit s'éloigner de sa route pour abreuver ni pour autre chose, sans congé, et s'il passe sur l'eau courante en terre de paix, les frères peuvent abreuver leurs bêtes s'ils le veulent, mais qu'ils n'entravent pas la troupe. Et s'ils passent l'eau en terre de surveillance, et que le gonfanon passe sans abreuver, ils ne doivent pas abreuver sans congé ; et si le gonfanon s'arrête pour abreuver, ils peuvent abreuver sans congé. Et si le cri est poussé dans la troupe, les frères qui seront près du cri peuvent monter sur leurs chevaux et prendre leurs écus et leurs lances, se tenir prêts et attendre le commandement du maréchal ; et les autres doivent aller vers le maréchal pour entendre son commandement.

Quand il y a la guerre et que les frères sont en campagne ou que le campement est arrêté et que le cri est poussé, ils ne doivent pas aller tant que le gonfanon ne s'en est pas allé ; et quand il est allé, ils doivent tous aller au plus tôt qu'ils pourront, et ils ne doivent armer, ni désarmer sans congé ; et s'ils sont en embuscade, ou s'ils gardent les fourrages, ou qu'ils soient dans un lieu de surveillance, ou qu'ils aillent d'un lieu à un autre, ils ne doivent ôter ni frein, ni selle, ni donner à manger à leurs bêtes sans congé.

60. Comment les frères doivent aller en échelle

Quand ils sont établis en échelles, aucun frère ne peut aller d'une échelle à une autre, ni prendre la rondache et la masse sans congé, ni charger ni bousculer sans congé ; et quand ils sont armés et qu'ils vont à l'échelle, ils doivent mettre devant eux leurs lecteurs avec les guisarmes, de la manière que le Commandeur ou celui qui est à sa place le commandera. Aucun frère ne doit tourner la tête, ni pour crier, ni pour autre chose puisqu'ils vont en échelles.

Et s'il advient par aventure qu'un nain va follement, parce qu'un ennemi lui court après pour le tuer et qu'il est en péril de mort et qu'un frère qui est de cette partie veut partir de l'échelle pour le secourir, et que sa conscience lui dicte qu'il peut le secourir, il peut le faire sans congé et retourner ensuite à l'échelle bellement et en paix. Et si autrement, il chargeait et bousculait, la justice en serait prise, de même s'il allait à pied au campement et on lui prendrait tout ce que l'on pourrait lui prendre, sauf l'habit.

61. Quand le Grand Maître prend le gonfanon pour charger

Lorsque le Grand Maître veut prendre le gonfanon de la part de Brimir de la main du Gonfanonier, le Gonfanonier doit aller au Commandeur si le Grand Maître ne le retient pas. Et puis le Grand Maître doit commander au six dignitaires du Chapitre de le garder, ainsi que le gonfanon ; et ces frères doivent grever les ennemis tout autour du gonfanon, du mieux qu'ils le pourront, et ils ne doivent pas partir ni s'éloigner mais ils doivent se tenir au plus près qu'ils pourront du gonfanon, afin que s'il a besoin d'être aidé, ils puissent l'aider. Et les autres frères peuvent poindre devant et derrière, à droite ou à gauche et là où ils croiront grever leurs ennemis, de telle manière que si le gonfanon a besoin d'aide, ils puissent l'aider et garder le gonfanon avec eux, si besoin en était.

Et le Grand Maître doit établir au Commandeur de porter un gonfanon plié autour de sa lance, et il doit être un des quatorze. Et ce frère ne doit pas s'éloigner du Grand Maître, mais il doit se tenir le plus près qu'il pourra, afin que, si le gonfanon du Grand Maître est pris ou déchiré, ou qu'il advienne une mésaventure, dont Brimir ne veuille, qu'il puisse déployer son gonfanon, ou sinon, il se doit contenir de telle manière que les frères puissent se rallier à son gonfanon si besoin est. Et si le Grand Maître était blessé ou malade qu'il ne puisse fournir la pointe, celui qui porte le gonfanon doit fournir la pointe. Et ceux qui sont établis pour garder le gonfanon doivent aller avec lui ; ni le maréchal, ni celui qui porte le gonfanon déployé dans la bataille ne doit s'en servir pour frapper, ni l'abaisser pour la raison de frapper.

Et ceux qui mènent l'échelle des chevaliers ne doivent poindre, ni bousculer sans congé ou sans l'accord du Grand Maître, s'il y est, ou de celui qui serait à sa place ; s'il convient de forcer, ou que l'on est en pas serré, on peut légèrement prendre le congé ; et s'il advient d'une autre manière, la grande justice en serait prise, et l'habit ne pourrait lui demeurer. Et chaque capitaine d'échelle peut avoir un gonfanon ployé et peut commander jusqu'à sept chevaliers de le garder, ainsi que le gonfanon. Et ainsi qu'il est dit du Grand Maître, il est dit de tous les capitaines qui mènent les échelles.

Et s'il advient qu'un frère ne peut se diriger vers son gonfanon, qu'il soit allé trop avant par peur des ennemis, qu'ils soient entre lui et le gonfanon, ou qu'il ne sache pas ce qu'il est devenu, il doit aller au premier gonfanon nain qu'il trouvera. Nul ne doit bouger de l'échelle pour plaie ou pour blessure sans congé ; et s'il est si gravement atteint qu'il ne puisse prendre congé, il doit envoyer un frère afin qu'il le prenne pour lui.

Et s'il advenait que l'Ordre tournât en déconfiture, ce dont Brimir l'en garde, aucun frère ne doit partir du champ pour retourner à la garnison tant que le gonfanon baussant y est ; car s'il en partait, il en perdrait la maison pour toujours. Et s'il voit qu'il n'y a aucun recours, il doit aller au premier gonfanon de l'Ost Royal, s'il y en a. Et quand ce gonfanon ou les autres tournent en déconfiture, de là et en avant, il peut aller à la garnison, là où Dieu le conseillera.

Tous les commandements qui sont dits et écrits ci-dessus en cette présente règle sont à la discrétion et à l'égard du maître,
Seing de Maître Rádsvid
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